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    En ce moment les Guêpiers d'Europe (Merops apiaster) font la une des réseaux sociaux : après avoir passé l'hiver en Afrique, ils reviennent chez nous pour fonder une famille. Je ne les ai pas encore vus cette année, alors je profite de l'actualité pour publier une série de photos prises l'été dernier, en juillet 2023 dans le sud de l'Aisne. D'ailleurs l'espèce semble plus commune dans ce département du nord de la France que dans le Lot, vérification faite dans l'Atlas des Oiseaux de France Métropolitaine.

    J'ai découvert cette micro-colonie de Guêpiers d'Europe complètement par hasard, en allant chercher du café à la supérette du village voisin (comme quoi l'addiction parfois ça a du bon). En passant près d'un élevage de vaches laitières, je vois un bel oiseau bleu turquoise posé sur un tas de gravas à quelques mètres de la route. Je n'en crois pas mes yeux, un Guêpier d'Europe ! Bien sûr je n'avais pas l'appareil photo, nous y sommes donc retourné plus tard, et nous avons fini par comprendre qu'il devait y avoir un ou deux nids non loin, vu leurs aller-retour incessants avec des insectes bien dodus dans le bec. Cet oiseau est très sensible au dérangement près de ses sites de nidification, aussi nous sommes restés à bonne distance pour les observer.
     

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Les Guêpiers d'Europe

      

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Les pâtures du sud de l'Aisne constituent un réservoir de biodiversité coincé entre les grandes cultures de céréales, betteraves et colza. Les insectes sont ici bien plus nombreux que dans les champs cultivés, les guêpiers l'ont compris. Au menu figurent entre autres des libellules, des papillons et des bourdons. Les piquets de clôture font de bons postes d'affût.

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Les Guêpiers d'Europe

     

    D'autres oiseaux profitent aussi de l'abondance d'insectes à proximité des étables et dans les prairies. Voici une famille d'Etourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) : les adultes sont presque noir et les juvéniles sont brun-gris. Ces derniers devaient être sortis du nid peu de temps avant car leur queue est plus courte que celles des adultes. Les étourneaux, contrairement aux guêpiers, ne se nourrissent pas d'insectes volants. Ils préfèrent chercher leur nourriture au sol, si besoin en le creusant avec leur bec pointu. Ils consomment essentiellement des larves d'insectes, mais aussi des vers de terre, des limaces etc.

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Les Hirondelles rustiques (Hirundo rustica) se plaisent aussi dans cet environnement, où mouches et moustiques sont abondants et fournissent une nourriture de qualité à toute la famille. Les nids étaient probablement dans l'étable toute proche.

    Les Guêpiers d'Europe

     

    Je tiens à remercier particulièrement Pascal pour cette série de photos de guêpiers, car sans lui je n'aurai pas eu beaucoup de photos à vous présenter. En effet ma carte mémoire avait planté et je n'ai jamais pu récupérer les  photos que j'avais fait le lendemain de ma découverte. Ensuite je devais partir dans le Lot (nous étions en plein emménagement). Alors mon appareil photo est resté dans l'Aisne avec Pascal. Heureusement que nous avions une deuxième carte mémoire !


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    Le cimetière parisien du Père Lachaise est mondialement connu, grâce aux nombreuses célébrités qui y sont inhumées. On le sait moins mais c'est aussi un des plus grands espaces verts de Paris, avec ses 44 hectares et ses 4 000 arbres. Je n'avais jamais eu l'occasion de le visiter lorsque j'habitais la capitale. J'y suis allée une première fois il y a un an, pour trouver la tombe d'un jeune aviateur mort pour la France en 1918, au-dessus du village de Grand-Rozoy dans le sud de l'Aisne, où j'habitais avant de déménager dans le Lot.

    J'ai eu envie de retourner au Père Lachaise suite à la lecture de l'excellent livre La vie secrète d'un cimetière de Benoît Gallot. L'auteur du livre est conservateur du cimetière du Père Lachaise et y habite avec sa famille. Un soir de printemps 2020, en plein confinement, il rencontre un renardeau lors d'une de ses rondes dans le cimetière. Cela lui donne l'idée d'écrire ce livre, où il nous décrit la faune et la flore du lieu, mais aussi de nombreuses anecdotes sur les visiteurs ou les tombes de célébrités. Il aborde également les challenges qu'il doit relever avec les équipes qui gèrent le cimetière, comme les changements de pratiques dans l'entretien suite à l'abandon des désherbants chimiques, ou la cohabitation entre les touristes et les familles endeuillées.

    Lors de ma visite fin mars de cette année 2024, je n'ai pas croisé de renard, mais j'ai pu y observer des Corneilles noires et des Perruches à collier. J'y ai aussi rencontré un de mes premiers papillons de l'année, un chat qui se reposait sur une tombe, des pissenlits, des giroflées, des fleurs en céramique, des brins d'herbe…

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    Promenade printanière au Père-Lachaise

     

    J'espère que cette visite vous aura plu. De mon côté j'apprécie le calme de l'endroit, et j'aime déambuler dans les allées pour y découvrir des tombes de personnages célèbres ou anonymes, l'architecture variée des monuments funéraires et bien sûr la nature qui se faufile entre les pavés et les stèles.


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    Début avril, je suis retournée à Rocamadour pour photographier les Hirondelles de rochers (Ptyonoprogne rupestris) que j'avais repérées l'an dernier lors de ma première visite ! Dans ce célèbre lieu de pèlerinage du Lot construit à flancs de falaise, deux espèces d'hirondelles se partagent l'espace et les sites de nidification : les Hirondelles de fenêtres nichent en bas dans le village et les Hirondelles de rochers plus haut dans le sanctuaire et sur les falaises. Les bâtiments qui bordent le Grand Escalier, entre le village et la cité sainte, semblent être convoités par les deux espèces. Cela occasionne quelques conflits.

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    L'Hirondelle de rocher est la plus grande de nos hirondelles. Sa couleur brun-gris terne la rend difficile à voir lorsqu'elle est posée dans son milieu de prédilection, la paroi rocheuse. Les seules fantaisies de son plumage sont les taches blanches qui ornent la queue, bien visibles en vol, et la gorge claire. Absente de l'ouest et du nord de la France, elle niche sur les parois rocheuses des montagnes (Pyrénées, Massif Central, Alpes et Jura) et sur les falaises qui bordent les vallées comme ici à Rocamadour, mais aussi de plus en plus sur les bâtiments des villes et des villages de son aire de répartition. C'est un migrateur partiel. Certains individus passent l'hiver chez nous, à basse altitude, autour de la Méditerranée, et même dans le Lot et les départements voisins. Les autres partent passer l'hiver en Afrique, comme les Hirondelles rustiques et les Hirondelles de fenêtre.

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Les Hirondelles du sanctuaire de Rocamadour sont peu farouches, elles sont habituées aux touristes et aux pèlerins, dont la plupart ne notent même pas leur présence. J'ai même vu un nid en construction dans un passage du sanctuaire, au-dessus d'une porte (mais trop sombre pour faire une photo présentable). Au mois d'avril, les couples se reconstituent, puis s'affairent à la construction ou à la réparation des nids.

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Ce matin-là, il faisait très froid. Plusieurs hirondelles restaient posées durant de longues minutes à portée d'appareil photo. Tant mieux pour moi, car même si elles sont plus lourdes et un peu moins rapides que les autres espèces d'hirondelles, j'ai toujours du mal à les photographier en vol. J'en ai quand même eu une au décollage !

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    L'Hirondelle de rochers est en fait la première espèce d'oiseaux que j'ai photographiée dans le Lot, il y a deux ans. C'était à Figeac, sur les rives du Célé. Quelques hirondelles étaient en train de recueillir de la boue pour leur nid. Ce dernier est une demi-coupe en terre construite sous le surplomb d'une corniche de falaise ou de bâtiment, à l'abri de la pluie. Il ressemble à celui de l'Hirondelle rustique. Pour en savoir plus sur l'Hirondelle de rocher, je vous invite à consulter la fiche espèce sur Oiseaux.net. Elle vient juste d'être mise à jour !

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Avant de quitter Rocamadour, voici quelques photos que j'ai prises le jour où je suis allée voir les hirondelles. En haut, le château et son beffroi dominent le site. Sur une pelouse, monsieur et madame Merle noir (Turdus merula) recherchent de quoi se nourrir dans la rosée du matin. Les arbres de Judée sont en fleur.

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Une porte en pierre adossée à la falaise permet de quitter le sanctuaire vers le causse. Les Fauvettes à tête noire (Sylvia atricapilla) chantent à tue-tête. J'ai enfin réussi à photographier une femelle avec sa jolie calotte marron ! Les euphorbes faux cyprès ensoleillent les bas-côtés de la petite route qui descend vers la vallée.

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Les Hirondelles du sanctuaire

     

    Les Hirondelles du sanctuaire


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    Rocamadour est un village situé au nord du département du Lot. Lieu de pèlerinage millénaire, étape du chemin de Compostelle, sa notoriété dépasse nos frontières. Il est classé parmi les Plus Beaux Villages de France, ainsi qu'au patrimoine mondial de l'Unesco dans le cadre du classement des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. C'est un des lieux les plus visités de notre pays après le Mont-Saint-Michel et la Cité de Carcassonne. Autant dire que l'été ça se bouscule dans l'unique rue du village !

    Pour notre première visite en voisin, il y a un an, nous y sommes allés en mars et avons profité des avantages de la basse saison : parking gratuit et village très calme, sans la foule. Nous avons quand même trouvé un restaurant ouvert pour le déjeuner. Par contre, l'accès aux remparts du château était fermé (mais je ne suis pas sûre que ce soit un incontournable de la visite de la cité religieuse).
     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Rocamadour est agrippé aux falaises qui surplombent la vallée de l'Alzou, un affluent de la Dordogne. Au bord du ruisseau, on découvre quelques maisons, une tour carrée, autrefois moulin à eau, et le départ d'un chemin de randonnée. Un peu plus haut, le village proprement dit, avec sa rue commerçante bordée de boutiques et de restaurants.

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Encore plus haut, à flanc de falaise, se trouve le sanctuaire de Rocamadour, avec sa basilique Saint-Sauveur et ses sept chapelles, dont celle de la Vierge Noire, vénérée depuis le Moyen-Age. On y accède depuis la rue principale par le Grand Escalier et ses 216 marches. Au XIIIe siècle, le rayonnement du pèlerinage de Rocamadour était à son apogée. Son déclin commença avec la guerre de 100 ans et la peste noire. Les guerres de religions et la révolution de 1789 apportèrent aussi leurs lots de destruction, si bien que tous les édifices du sanctuaire étaient menacés de ruine au début du XIXe siècle. La reconstruction démarra vers 1858, après l'organisation d'une loterie par l'évêque de Cahors. Les travaux concernèrent les différents lieux de culte et le château, qui est situé encore un niveau au-dessus, en haut de la falaise.

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pour rejoindre le château et les points de vue sur le site, on peut emprunter le chemin de croix qui part du sanctuaire et serpente à l'ombre des arbres jusqu'au sommet de la falaise. Un ascenseur dessert le sanctuaire depuis le village, et monte jusqu'au niveau du château et des parkings, permettant à tous de profiter de Rocamadour.

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Pèlerinage à Rocamadour

     

    Lors de cette première visite à Rocamadour, nous avions repéré des Hirondelles de rochers plutôt faciles à observer, mais je n'avais pas apporté mon téléobjectif. J'y suis retournée il y a quelques jours, je vous montrerai bientôt les photos ! 


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    Je viens de terminer la lecture du livre Vivent les Corneilles, de Frédéric Jiguet, chercheur au Muséum d'Histoire Naturelle. Je vous le conseille vivement si vous vous intéressez aux corvidés ! Vous y apprendrez notamment pourquoi de nombreuses corneilles parisiennes portent des bagues colorées et numérotés, quels sont les mouvements de ces oiseaux dans la capitale et en dehors, et surtout comment la recherche permet d'envisager des solutions pour une meilleure cohabitation des corvidés avec les humains, en ville et à la campagne.

    Pour l'occasion j'ai retrouvé sur mon disque dur quelques photos de Corneilles noires (Corvus corone) parisiennes, le seul corvidé de couleur noire que l'on rencontre à Paris (les Corbeaux freux et les Choucas des tours, autrefois présents, ont disparu de la capitale).

    Comme dans le livre, on commence au Jardin des Plantes. C'est là que l'auteur a son bureau, et c'est là qu'il a capturé ses premières corneilles pour les baguer.
     

    Que vivent les Corneilles

     

    Que vivent les Corneilles !

     

    Allons maintenant faire un tour du côté de la Seine. Le jour où j'ai croisé cette corneille à la tête toute déplumée je me suis demandée ce qui lui arrivait. Rien de grave en fait, nous étions en septembre et elle faisait tout simplement sa mue. C'était sur les berges de l'île Saint-Louis, un coin où j'aimais aller photographier les Bergeronnettes des ruisseaux, ou les Chevaliers guignettes au moment de la migration.

    Que vivent les Corneilles

     

    Voici d'autres photos prises sur l'île Saint-Louis. Les quais de la Seine sont fréquentés toute l'année par l'espèce, parce qu'on y trouve de quoi manger, en particulier après les week-ends ensoleillés. Les corneilles consomment nos déchets et en mettent parfois partout en vidant les poubelles. Cependant il faudrait peut-être d'abord s'interroger sur notre production astronomique de détritus et sur le comportement de certains d'entre nous avant d'accuser les corneilles de salir nos rues. C'est un des sujets traités dans le livre de Frédéric Jiguet.

    Que vivent les Corneilles !

     

    Que vivent les Corneilles !

     

    Vous y apprendrez aussi que les corneilles aiment les frites et reconnaissent même les emballages de certaines chaînes de restauration rapide. Cette corneille photographiée au parc Montsouris maintient la frite avec sa patte pour la déguster. Elles aiment aussi le pain, qu'elles trempent dans l'eau pour le ramollir s'il est rassis. C'est ce que faisait la corneille de la photo suivante, photographiée sur le toit d'un arrêt de tramway près du parc Montsouris, un jour de pluie.
     

     Que vivent les Corneilles !

     

    Que vivent les Corneilles !

     

    Au cours de mes observations dans la capitale, en particulier pendant les années de prospection pour l'Atlas des oiseaux nicheurs du Grand Paris (2015-2018), j'ai eu l'occasion de faire quelques découvertes extraordinaires, dont je vous ai déjà parlé sur ce blog.

    J'ai en particulier trouvé un nid de corneille situé dans la boule métallique sous la croix du clocher de l'église Saint-Augustin, que j'avais appelé le plus beau nid de Corneille de Paris.

    Que vivent les Corneilles

     

    La corneille qui prenait un bain de fourmis à la ménagerie du Jardin des Plantes a été un autre grand moment d'observation des mœurs incroyables de ces oiseaux.

    Que vivent les Corneilles

     

    Il m'est difficile de faire un article sur les corneilles de Paris sans parler des deux autres espèces de corvidés que l'on trouve dans la capitale.

    Le Geai des chênes (Garrulus glandarius) est présent dans tous les parcs, plus discret et en plus petit nombre que la Corneille noire. Il est cependant très peu farouche en comparaison de ses congénères ruraux. C'est grâce à lui (ou à cause de lui) que je suis tombée dans la potion magique de l'ornithologie urbaine, au printemps 2010, en l'observant de très près au Jardin du Luxembourg. Voici quelques photos que je n'avais jamais publiées, les trois premières au Jardin des Plantes, et les deux dernières sur une des célèbres chaises du Jardin du Luxembourg.

    Que vivent les Corneilles !

     

    Que vivent les Corneilles !

     

    Que vivent les Corneilles !

     

    Que vivent les Corneilles !

     

    Que vivent les Corneilles !

     

    On termine avec la Pie bavarde (Pica pica), présente un peu partout dans Paris, surtout dans les coins où il n'y a pas trop de Corneilles noires. On est actuellement en pleine saison de nidification des corvidés, d'ici quelques semaines les jeunes sortiront du nid. Vous en trouverez peut-être un au sol et vous vous demanderez comment l'aider. La meilleure chose à faire est de le placer en hauteur près de l'endroit où vous l'avez trouvé, les parents viendront le nourrir. Les corvidés n'abandonnent jamais leurs petits, et - c'est un autre enseignement du livre de Frédéric Jiguet - ces derniers ont besoin de leurs parents bien après avoir appris à voler, en particulier pour apprendre à trouver leur nourriture tout seul.

    Que vivent les Corneilles !

     

    Que vivent les Corneilles !

     

    Si cet article vous a plu et vous a donné envie d'aider les corvidés, alors n'attendez plus, faites un don à l'association LADeL (Les Amis de Lazare) ! Sur le site de l'association vous trouverez de nombreux conseils pour aider les corvidés en difficulté et sensibiliser vos proches à ces oiseaux magnifiques encore trop souvent mal aimés. 


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